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Foie et vésicule biliaire : au cœur de notre santé !

foie detox

Le foie, connu sans l’être tout à fait, est un organe essentiel à notre santé et à notre bien-être. D’une taille imposante (près de 2 kg chez l’adulte), il se situe discrètement sous les côtes, à droite. Il a une importance capitale dans de nombreuses fonctions vitales, allant de la digestion à la régulation des hormones, en passant par la détoxification et l’immunité.

Sommaire

Foie et vésicule biliaire : rôles et fonctions

Fonction d’épuration et de filtration :

Le foie pourrait être comparé à une station d’épuration de luxe. Chaque jour, il filtre notre sang pour s’assurer que tout ce qui circule dans notre corps est exempt d’impuretés. Mais son rôle ne s’arrête pas là ! Il est également une véritable sentinelle immunitaire, éliminant les déchets internes (ceux produits par nos cellules) comme externes (polluants, produits chimiques, médicaments). Imaginez un peu :

Le foie doit gérer les toxines :

  • de l’air que nous respirons,
  • de l’eau que nous buvons,
  • des produits que nous appliquons sur notre peau…

Sans compter son implication dans la digestion et bien plus encore !

Le foie, le grand régulateur du métabolisme :

Le foie est aussi un régulateur d’énergie. Lorsque nous consommons des glucides en excès, il les transforme en graisses à stocker pour des jours plus maigres. C’est ce qu’on appelle la lipogenèse. En effet pendant ce processus, le foie convertit le glucose excédentaire en acides gras. Ces derniers sont ensuite assemblés en triglycérides et stockés dans le tissu adipeux. Cette activité est régulée par l’insuline, une hormone clé produite par le pancréas. Ceci illustre à quel point le foie agit comme un “gardien métabolique”, ajustant les réserves énergétiques selon les besoins de l’organisme.

Rôle dans la production et la gestion du cholestérol :

Le foie joue également un rôle majeur dans la synthèse et la gestion du cholestérol. Contrairement à une idée reçue, la majorité du cholestérol dans notre corps n’est pas apportée par l’alimentation mais produite par le foie. Ce cholestérol est indispensable à :

  • la formation des membranes cellulaires,
  • à la production des hormones stéroïdiennes (comme les hormones sexuelles et le cortisol),
  • ainsi qu’à la synthèse des acides biliaires, nécessaires à la digestion des graisses.

Pour cela, le foie produit deux types de lipoprotéines, des transporteurs qui permettent au cholestérol de se déplacer dans le sang :

LDL et HDL : quel rôle et quel lien avec le foie ?

Les LDL (low-density lipoproteins), souvent diabolisées sous le nom de « mauvais cholestérol », jouent en réalité un rôle essentiel dans notre organisme : elles transportent le cholestérol vers les cellules qui en ont besoin. Mais une accumulation excessive de LDL dans les parois des artères peut poser problème. Les LDL agissent comme un « pansement » naturel en colmatant les brèches des parois artérielles qui se forment en raison d’agressions répétées comme l’inflammation chronique, le stress oxydatif ou des déséquilibres métaboliques (quand on consomme trop d’aliments sucrés, par exemple !). Ce n’est donc pas leur simple présence, mais bien l’état inflammatoire et oxydatif des vaisseaux qui favorise leur accumulation et, à terme, les complications cardiovasculaires.

Les HDL (high-density lipoproteins), surnommées « bon cholestérol », agissent comme des éboueurs. Leur rôle est de collecter le cholestérol excédentaire des tissus et des artères pour le ramener au foie, où il est transformé en acides biliaires ou éliminé.

Ainsi, le foie est un véritable allié de la santé métabolique et cardiovasculaire !

La production de la bile, indispensable à la digestion des graisses :

Et l’activité du foie ne s’arrête pas là ! Il stocke également le fer, produit des protéines essentielles pour la coagulation sanguine et, bien sûr, participe activement à la digestion, notamment grâce à la production de bile.

La bile agit comme un médiateur entre deux mondes qui, normalement, ne se mélangent pas. D’un côté, les enzymes digestives qui sont hydrosolubles (solubles dans l’eau) et de l’autre, les graisses qui sont liposolubles (solubles dans le gras).

Ces deux univers fonctionnent en parallèle, et sans la bile, ils ne pourraient jamais interagir. C’est là que la magie opère : la bile permet de créer une émulsion, un peu comme une vinaigrette, où les gouttelettes de graisses deviennent accessibles aux enzymes présentes dans l’eau. Grâce à cette intervention, les enzymes peuvent enfin s’attaquer aux graisses et les digérer. Sans la bile, ces deux mondes resteraient isolés, et la digestion des graisses ne pourrait tout simplement pas avoir lieu !

Foie et vésicule biliaire : un couple inséparable :

Le foie et la vésicule biliaire fonctionnent en duo. La bile produite par le foie est stockée dans la vésicule biliaire puis libérée dans l’intestin lors de la digestion des graisses. La vésicule biliaire agit comme un petit réservoir qui stocke la bile produite par le foie entre les repas. Elle la concentre pour la rendre plus efficace puis la libère dans l’intestin grêle lorsqu’on mange un repas riche en graisses.

Ce processus est régulé par une hormone appelée cholécystokinine (CCK) qui envoie le signal à la vésicule biliaire de se contracter pour libérer la bile au bon moment. Si la vésicule biliaire ne fonctionne pas bien, par exemple en cas de calculs biliaires ou d’inflammation (cholécystite), le flux normal de la bile peut être perturbé. Cela peut entraîner des douleurs abdominales, des difficultés digestives, notamment en cas de repas contenant des graisses, et des complications plus graves si non traitées.

Chaque jour, le foie et la vésicule biliaire envoient entre 1/2 litre et 1 litre de bile. Celle-ci est ensuite réabsorbée par l’intestin après nous avoir aidé à digérer les graisses, qui sont évidemment essentielles au bon fonctionnement de notre organisme. La bile va également nous permettre d’absorber des vitamines solubles dans les graisses, comme les vitamines A, D, E et K, tout aussi indispensables.

Rôles des acides biliaires :

En plus de faciliter la digestion des graisses, les acides biliaires (aussi appelés sels biliaires) aident à lubrifier les selles, ce qui favorise un transit intestinal régulier et prévient la constipation. Par ailleurs, ils possèdent des propriétés antiseptiques grâce à leur composition et à leur PH alcalin, limitant ainsi la prolifération des organismes pathogènes dans l’intestin (bactéries, levures, parasites…).

Les acides biliaires participent également au cycle entéro-hépatique, un mécanisme complexe où ils sont réabsorbés par l’intestin pour être recyclés par le foie. Ce processus permet de réguler leur production tout en optimisant leur efficacité dans la digestion. Lorsque le cycle entéro-hépatique des acides biliaires dysfonctionne, leur réabsorption par l’intestin est altérée. Cela peut entraîner une quantité insuffisante d’acides biliaires dans le tube digestif, ce qui perturbe l’émulsification des graisses, rendant leur digestion moins efficace. En conséquence, les graisses non digérées peuvent passer dans les selles, provoquant un transit accéléré, souvent accompagné de diarrhées grasses (ou stéatorrhée). Ces selles, de couleur pâle, verdâtre et d’aspect brillant, sont fréquemment malodorantes. Elles peuvent flotter en raison de leur contenu élevé en graisses non absorbées.

Le foie, grand régulateur hormonal :

En outre, le foie joue un rôle essentiel dans le métabolisme des hormones. Il contribue à la dégradation des hormones sexuelles comme les œstrogènes, la progestérone et la testostérone en les transformant en éléments inactifs qui sont ensuite éliminés. Cette fonction permet d’éviter un excès hormonal pouvant conduire à des troubles comme le syndrome prémenstruel ou l’endométriose. Le foie intervient aussi dans la conversion et l’activation des hormones thyroïdiennes, que le corps pourra alors utiliser directement pour fonctionner correctement. Enfin, il régule les taux de cortisol, une hormone de stress. Produite en excès elle provoque des effets néfastes, comme une inflammation chronique par exemple.

Le foie, garant de notre équilibre acido-basique

Le foie joue également un rôle crucial dans le cycle de l’ammoniac, un processus essentiel pour éviter l’accumulation de substances toxiques. Lorsque les protéines que nous consommons sont dégradées, elles libèrent de l’ammoniac, une molécule très toxique pour l’organisme. Le foie transforme cet ammoniac en urée, une substance beaucoup moins dangereuse que nos reins vont ensuite éliminer par le biais de l’urine. Ce processus, appelé cycle de l’urée, est vital pour préserver l’équilibre chimique de notre sang et protéger notre cerveau des effets néfastes de l’ammoniac. En ce sens, le foie est incontournable pour réguler et combattre l’acidose métabolique.

En somme, le foie agit comme un centre de contrôle métabolique, transformant les nutriments, régulant les graisses et les hormones, et neutralisant les toxines.. Mais lorsque le foie est surchargé – on pourrait dire dépassé par l’ampleur de sa tâche -, il sollicite d’autres organes d’élimination tels que la peau et les poumons. C’est à cause de ce phénomène que peuvent se manifester des problèmes de peau ou bien des problèmes respiratoires. C’est pourquoi la santé de notre foie est souvent reflétée dans l’éclat de notre peau et de notre teint. Mais c’est aussi la raison pour laquelle il est absolument nécessaire de le soutenir !

Les phases de détox

Pour savoir que faire pour soutenir votre foie, il est essentiel de comprendre comment fonctionne le processus de détoxification hépatique. Chaque jour, il élimine des déchets qui viennent de l’intérieur (produits par notre propre métabolisme : “les endobiotiques”) ou de l’extérieur (polluants, médicaments, alimentation : “les xénobiotiques”). Certains de ces déchets sont facilement éliminés dans l’urine car ils sont solubles dans l’eau (on dit qu’ils sont hydrosolubles). Mais d’autres, surtout ceux qui viennent des graisses (on dit qu’ils sont liposolubles) doivent être transformés par le foie avant d’être expulsés. Ce processus se déroule en trois phases.

Phase 1 : Transformer les toxines avant de les neutraliser

Dans cette première étape, le foie utilise des enzymes spécialisées pour transformer les toxines liposolubles (solubles dans les graisses) en métabolites intermédiaires. L’avantage est que ces substances deviennent alors plus solubles dans l’eau. L’inconvénient ? Elles sont souvent plus toxiques que les toxines d’origine et favorisent la survenue de radicaux libres.

Pour les neutraliser, il est important d’adopter une alimentation riche en antioxydants. Intégrez des légumes colorés à vos repas, comme les carottes, les brocolis, les betteraves ou encore les jeunes pousses.

Les vitamines B (céréales complètes, légumineuses), C (agrumes), et E (noix, graines), ainsi que des oligo-éléments comme le zinc et le sélénium (fruits de mer, noix du Brésil), soutiennent l’activité enzymatique nécessaire à cette transformation.

Phase 2 : Préparer à l’élimination grâce à la conjugaison des toxines

Ensuite, le foie associe les métabolites intermédiaires à d’autres substances pour les rendre inoffensifs et hydrosolubles. Ce processus, appelé conjugaison, comprend plusieurs mécanismes aux doux noms compliqués :

  • La glucuronidation utilise l’acide glucuronique pour éliminer les hormones stéroïdiennes, certains médicaments et polluants. Les hormones sexuelles faisant partie des hormones stéroïdiennes, on veillera à ce que cette phase se déroule bien chez les femmes qui ont un excès d’œstrogènes par exemple !
  • La méthylation ajoute un groupe méthyle (–CH₃) pour faciliter l’élimination de composés comme les neurotransmetteurs ou l’histamine.
  • Mais il existe aussi la sulfoconjugaison, la conjugaison au glutathion, l’acétylation, la conjugaison aux acides aminés. (A vos souhaits !)

Pour que ces processus soient efficaces, le foie a besoin de nutriments spécifiques comme le soufre (choux, ail, oignons), les acides aminés (poisson, œufs, légumineuses) et les vitamines B6, B9 et B12 (légumes verts, œufs). Une carence en ces nutriments peut ralentir cette étape et augmenter les risques de surcharge toxique.

💡Le Saviez-vous ? Une histoire de gènes…

La phase 1 de la détoxification hépatique, qui consiste à transformer les toxines liposolubles en métabolites intermédiaires, est hautement inductible. Cela signifie qu’elle peut s’accélérer sous l’effet de l’exposition à des polluants comme les pesticides, les solvants ou certains médicaments. Plus ces substances sont présentes, plus la phase 1 est active, produisant un grand nombre de métabolites intermédiaires souvent très réactifs et toxiques.

En revanche, la phase 2, qui doit neutraliser ces métabolites par des processus comme la méthylation, la sulfoconjugaison ou la glucuronidation, dépend fortement des différences interindividuelles. Ces variations génétiques influencent l’efficacité des enzymes impliquées et par conséquent, nos capacités de conjugaison peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre. Chez certaines personnes, des polymorphismes génétiques limitent l’efficacité de la phase 2.

Comprendre son terrain génétique pour optimiser notre fonctionnement hépatique :

Ces variations génétiques peuvent augmenter la sensibilité d’une personne aux toxines environnementales ou métaboliques. Cela peut devenir d’autant plus problématique que la phase 1 est hyperactive– produisant une accumulation rapide de métabolites toxiques-tandis que la phase 2 n’est pas suffisamment efficace pour prendre le relais. Ce décalage expose le foie et l’ensemble de l’organisme à un stress oxydatif élevé. Cela se traduit par une augmentation des risques de dommages cellulaires, d’inflammation chronique voire de pathologies.

Ainsi comprendre son terrain génétique grâce à des tests spécifiques peut permettre de personnaliser les approches nutritionnelles et d’optimiser la capacité du foie à détoxifier efficacement.

Le foie, très gourmand en nutriments essentiels !

Pour que ces voies fonctionnent bien, le foie a besoin d’un apport suffisant en nutriments essentiels. Ces nutriments agissent comme des outils spécialisés qui permettent aux différents mécanismes de conjugaison de fonctionner de manière optimale. Parmi les plus importants :

Les vitamines du groupe B :

Les vitamines B6, B9 et B12 sont nécessaires à la méthylation. On les retrouve dans les légumes verts, les œufs et d’autres aliments d’origine animale. Ensuite, le soufre, contenu dans des aliments comme les choux, l’ail et les oignons, contribue à la sulfoconjugaison et à la production de glutathion, un puissant antioxydant indispensable pour neutraliser les substances réactives. Des aliments bénéfiques comme les brocolis, les avocats ou encore les épinards soutiennent sa production.

Les acides aminés :

Enfin, les acides aminés tels que la glycine, la taurine et la cystéine participent directement à certaines voies de conjugaison et renforcent la production de glutathion. On les retrouve dans les sources de protéines maigres comme le poisson, les œufs et les légumineuses.

Vous voyez à quel point le foie a besoin d’une alimentation variée et équilibrée pour travailler efficacement à détoxifier l’organisme.

Gare aux carences !

Une alimentation pauvre en nutriments essentiels peut gravement ralentir la phase 2 de la détoxification. Sans ces nutriments, les toxines réactives restent plus longtemps dans l’organisme, augmentant les risques de dommages. Par exemple, un déficit en vitamines B9 et B12 peut perturber la méthylation ce qui peut élever les niveaux de stress oxydatif et accroître les risques de maladies cardiovasculaires. De même, un manque de soufre, indispensable à la sulfoconjugaison, complique l’élimination des métaux lourds, laissant ces substances potentiellement toxiques circuler dans le corps plus longtemps.

Phase 3 : L’élimination

Enfin, les émonctoires vont se charger d’évacuer les toxines :

  • par les reins (urine),
  • les intestins (selles),
  • les poumons (respiration)
  • et par la peau (sueur).

Pour soutenir cette étape, il est essentiel de :

Maintenir une hydratation adéquate (entre 1,5l et 2l d’eau par jour) :

En effet, un apport suffisant en eau est indispensable pour soutenir les reins dans leur travail. En cas de déshydratation, le volume d’urine diminue, ce qui ralentit l’élimination des toxines hydrosolubles. Une hydratation régulière aide également à fluidifier les selles, favorisant ainsi un transit intestinal optimal.

Adopter une alimentation riche en fibres :

Consommer des aliments riches en fibres (légumes, fruits, céréales complètes) favorise un transit fluide et prévient la constipation. Elles sont aussi sources de micronutriments nécessaires à votre organisme.

Veiller à un microbiote intestinal équilibré :

Les aliments fermentés (yaourt, choucroute, miso) et les prébiotiques (ail, poireaux, topinambours) sont des alliés précieux. Il faudra bien les mastiquer et adapter les quantités à votre tolérance ! Astuce : plus on mastique, plus on tolère !

Un microbiote déséquilibré peut perturber l’élimination, notamment en réabsorbant certaines toxines. En d’autres termes, il va dissocier ce que le foie s’est efforcé d’associer et relance les déchets dans la circulation sanguine ! Cela peut même aller jusqu’à entraîner des troubles hormonaux (syndrome prémenstruel, SOPK, fibromes, endométriose) ou une surcharge inflammatoire…

Reprendre et maintenir une activité physique régulière :

Elle est également essentielle : il n’en faut ni trop, ni pas assez ! Bouger stimule la circulation sanguine et le transit, facilitant l’élimination des toxines.

Malheureusement, lorsque ces mécanismes sont surchargés ou dysfonctionnels des signes peuvent apparaître, reflétant les difficultés que rencontre le foie à effectuer son travail. Ces signaux ne sont pas à négliger, car ils constituent autant d’appels à prendre soin de cet organe essentiel.

Les signes d’un foie en difficulté

Avec tout ce qu’on a vu précédemment, vous vous demandez peut-être si votre foie fonctionne de manière optimale ? Aurait-il besoin d’un peu de soutien ? En effet, plusieurs signaux d’alerte indiquent que votre foie est surchargé ou en difficulté :

Une digestion lente et difficile :

Votre digestion vous semble plus laborieuse que d’habitude ? Des problèmes digestifs peuvent être un indice. Cela peut se manifester par :

  • une mauvaise gestion des graisses,
  • des remontées acides fréquentes,
  • des alternances entre constipation et diarrhée,
  • des selles pâles, jaunâtres, verdâtres, molles ou pâteuses.

Cela peut être le signe que le foie a des difficultés à jouer son rôle.

Nausées, langue pâteuse, hypersensibilité aux odeurs…

  • Si vous devenez particulièrement sensible aux odeurs,
  • que vous réagissez mal à la caféine ou à la théine,
  • si vous souffrez de nausées fréquentes,
  • d’une haleine désagréable,
  • d’une sensation de bouche pâteuse et/ou de langue chargée.

Cela pourrait indiquer que le foie est surchargé et a du mal à filtrer correctement.

Hémorroïdes et calculs biliaires :

L’apparition d’hémorroïdes ou la formation de calculs biliaires sont d’autres signes que le foie peine à réguler correctement les flux sanguins et biliaires. Ces signes peuvent indiquer une stagnation de la bile. Ce dysfonctionnement peut finir par provoquer des inflammations ou des blocages, ce qui met à mal tout le système d’élimination.

Fatigue chronique et migraines récurrentes :

Vous vous sentez constamment fatigué, même après une bonne nuit de sommeil ? Vous avez du mal à vous concentrer ?

Sachez qu’un foie en difficulté peut entraîner ces désagréments ainsi que des migraines récurrentes et même des acouphènes, ces bourdonnements d’oreille agaçants.

Et il n’est pas rare de ressentir un “brouillard mental”, cette impression de ne pas être pleinement alerte !

Réveil entre 1 et 3h du matin, et si c’était lié au foie ?

Vous vous réveillez souvent entre 1 h et 3 h du matin sans raison apparente ? En médecine traditionnelle chinoise, c’est la plage horaire où le foie est le plus actif.

  • si vous vous sentez irrité-e,
  • si vous subissez des sauts d’humeur fréquents,
  • si vous transpirez la nuit…

Cela peut indiquer que votre foie a du mal à gérer les toxines et qu’il a besoin d’un coup de pouce.

Allergies et problèmes ORL :

Le foie n’est pas seulement une centrale de détoxification, il est aussi un acteur majeur de votre système immunitaire. Un foie surchargé peut affaiblir vos défenses naturelles, provoquant des allergies saisonnières ou même des crises d’asthme. D’ailleurs, lorsque le foie est dépassé par l’ampleur de sa tâche, il peut solliciter d’autres organes d’élimination pour l’aider. Ce qui se manifeste parfois par des poumons encombrés, des glaires ou des sinusites à répétition. C’est ce qu’on appelle la dérivation émonctorielle, lorsque le corps détourne les excès de toxines vers d’autres voies d’évacuation.

Des cernes et des problèmes de peau :

Par ailleurs, la peau est souvent un miroir de la santé du foie. L’apparition de boutons, de cernes foncées sous les yeux (souvent due à une mauvaise élimination de la bilirubine) ou d’autres affections cutanées peuvent être des signes d’un foie en difficulté.

Des déséquilibres hormonaux :

Enfin, le foie joue un rôle clé dans la régulation hormonale, et lorsqu’il est surchargé, cela peut provoquer des déséquilibres. Chez les femmes, cela se traduit souvent par des irrégularités menstruelles et/ou des symptômes accentués du syndrome prémenstruel (SPM). Il est également impliqué dans d’autres désordres hormonaux comme des cycles perturbés ou des douleurs plus marquées. Un foie fatigué peut avoir du mal à éliminer les excès d’hormones, ce qui amplifie ces symptômes.

Bon à savoir : le foie en Médecine Traditionnelle Chinoise

Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC), le foie est associé à l’élément bois. Il est considéré comme un organe central dans la circulation de l’énergie (le “Qi”) et du sang. Cette vision dépasse les fonctions physiologiques modernes et met en avant un rôle subtil et énergétique du foie dans l’équilibre du corps.

Rôle physiologique du foie en MTC :

Selon la MTC, le foie “nourrit” les tendons et les ligaments en distribuant une énergie harmonieuse et un sang de qualité. Lorsqu’il est en déséquilibre, cela peut se manifester par des problèmes tendineux ou ligamentaires à répétition, comme des entorses, des tendinites ou une rigidité musculaire. Les douleurs projetées dans les épaules, notamment dans les trapèzes, sont souvent interprétées comme un signe d’une mauvaise circulation de l’énergie du foie ou d’un stress accumulé.

La MTC enseigne que “le foie s’ouvre aux yeux”. Autrement dit, la santé du foie est directement liée à celle des yeux. Un foie en bonne santé favorise une vision claire et une bonne hydratation oculaire. À l’inverse, un déséquilibre hépatique peut causer des inflammations oculaires (rougeurs, conjonctivites), une vision trouble ou une sensibilité excessive à la lumière.

Foie et émotions en MTC :

Sur le plan émotionnel, le foie est associé à la colère et à la frustration. En MTC, ces émotions sont perçues comme des manifestations d’un blocage de l’énergie hépatique. Ce blocage peut aussi s’exprimer par de l’irritabilité ou une sensation constante de tension interne. De même, lorsque ces émotions sont prolongées ou réprimées, elles peuvent perturber la circulation du Qi, entraînant des tensions physiques et psychologiques. Une stagnation de l’énergie du foie peut aussi affecter la capacité à prendre des décisions ou à planifier. En MTC, le foie est considéré comme le “maître de la stratégie” : un foie fatigué peut donc engendrer une sensation de confusion ou d’incapacité à mener sa vie et ses projets comme on le voudrait.

Impact émotionnel de la vésicule biliaire en MTC :

L’émotion d’injustice, souvent liée à la vésicule biliaire complète cette dynamique. En MTC, la vésicule biliaire (qui est Yang) et le foie (qui est Yin) fonctionnent en tandem.

En effet, la vésicule biliaire, par son côté Yang, joue un rôle essentiel dans la stratégie et la prise de décision. Elle est liée à la capacité de transformer les plans en actions concrètes. Lorsqu’elle est en déséquilibre cela peut se manifester par une indécision chronique, un manque d’assurance ou une incapacité à avancer, tant sur le plan physique qu’émotionnel. La vésicule biliaire tout comme le foie contribue à l’harmonie du corps et de l’esprit, où émotions, actions et santé physique s’entrelacent.

Ce qui met le foie en difficulté : causes des dysfonctionnements

Avant de pouvoir soutenir efficacement notre foie, il est essentiel de comprendre ce qui peut le fragiliser. C’est même une étape clé pour mieux le protéger !

Voici quelques-unes des principales sources de stress pour le foie :

Une alimentation déséquilibrée :

Les excès de graisses trans et saturées, présentes dans les fritures et les aliments ultra-transformés, sont de véritables adversaires pour le foie. Ajoutez à cela une consommation excessive de sucres, et vous avez la recette parfaite pour développer une stéatose hépatique non alcoolique. Cette affection est également connue sous le nom de “foie gras”. Ce trouble est de plus en plus courant, en grande partie à cause de l’abondance de sucre dans notre alimentation moderne. Elle touche actuellement 1 personne sur 4 dans le monde ! Pour en savoir plus, vous pouvez consulter mon article dédié à ce sujet en cliquant ici.

Les boissons alcoolisées :

L’alcool est un ennemi redoutable pour le foie. Il suffit de 20 grammes d’alcool par jour, soit environ deux verres de vin, pour augmenter le risque de lésions hépatiques chroniques. En fonction de la quantité et de la fréquence de consommation, les dommages peuvent aller de la simple accumulation de graisses dans le foie (stéatose) à des lésions bien plus graves… Jusqu’à la cirrhose, qui est une destruction progressive du tissu hépatique.

Les xénobiotiques : des substances toxiques ennemies du foie !

Le foie doit filtrer tout ce que nous ingérons, ce qui le rend particulièrement vulnérable aux substances toxiques comme le tabac, les pesticides, les produits chimiques, ainsi que certains médicaments. Une exposition répétée à ces éléments peut limiter le foie dans sa capacité à fonctionner correctement.

Stress et inflammation :

Le stress chronique provoque une inflammation constante dans le corps ainsi qu’une insulinorésistance, qui, au fil du temps, épuise le foie. Résultat ? Un foie surmené qui peine à traiter l’excès de toxines et à maintenir ses fonctions vitales.

Le syndrome métabolique :

Le syndrome métabolique qui forme le lit de l’obésité, du diabète de type 2 et de l’hypertension, est étroitement lié à une augmentation des risques de développer des maladies hépatiques.

Des pathologies affectant le foie :

Certaines maladies spécifiques, comme les hépatites (virales ou auto-immunes) ou des maladies génétiques comme l’hémochromatose (accumulation excessive de fer) peuvent gravement affecter le foie. Ces maladies nécessitent bien sûr un suivi médical et une prise en charge adaptée.

Conseils et astuces pour prendre soin de son foie

Pour soutenir la santé de notre foie, il existe des méthodes simples et naturelles que vous pouvez intégrer à votre quotidien. Ces petites actions peuvent faire une grande différence en stimulant la fonction hépatique. Vous aiderez ainsi cet organe essentiel à mieux fonctionner en adoptant quelques pratiques naturelles :

Prendre soin de votre bien-être émotionnel :

Nous avons vu que notre foie était directement impacté par nos émotions et particulièrement la colère. Que faire pour alléger cette charge émotionnelle ? Trouver des moments de calme dans la journée est un bon début. Cela peut être une simple balade en plein air, une pratique de méditation pour relâcher les tensions, ou tout simplement une activité qui vous fait du bien.

Vous aimez le yoga, la danse, ou la peinture ? Tout ce qui vous aide à libérer le stress et vous fait plaisir contribuera à apaiser le foie. Gérer ses émotions, ce n’est pas tout contrôler ! C’est surtout savoir prendre du temps pour soi, se reconnecter à ses passions et ses envies.

Adoptez une bouillotte !

L’une des méthodes les plus faciles à mettre en place est l’utilisation d’une bouillotte chaude. Peu de gens le savent, mais le foie est l’un des organes les plus chauds du corps, fonctionnant idéalement entre 39 et 41 degrés. Cette température est essentielle pour qu’il puisse remplir ses nombreuses fonctions, mais elle consomme aussi une grande quantité d’énergie.

En plaçant une bouillotte chaude sur la zone du foie (sous les côtes, à droite), vous lui apportez une aide précieuse en fournissant de la chaleur externe. Cette chaleur permet au foie de rediriger une partie de son énergie vers d’autres tâches essentielles, comme la digestion et la détoxification.

Utiliser une bouillotte 20 à 30 minutes par jour, surtout le soir, peut apporter un véritable soulagement… Tout en permettant de soutenir le processus naturel de détoxification.

Attention, veiller à entourer votre bouillotte chaude d’un linge ou d’une serviette avant usage car vous pourriez vous brûler en l’appliquant directement sur la peau !

Mouvements et techniques respiratoires :

En plus de la chaleur, certains mouvements physiques peuvent stimuler la fonction hépatique. Le yoga, par exemple, est particulièrement bénéfique grâce à ses torsions. Ces postures exercent une légère pression sur le foie, un peu comme si on pressait une éponge. Cela active la circulation sanguine et lymphatique autour du foie, favorisant l’élimination des toxines.

Même une respiration abdominale profonde peut avoir un impact positif. Comme le foie est situé juste sous le diaphragme, les mouvements de la respiration profonde le stimulent doucement. Cela revient à lui offrir un véritable massage interne. Vous pouvez pratiquer cet exercice en vous allongeant et en respirant lentement. Gonfler le ventre à chaque inspiration. Relâcher lentement à l’expiration. C’est simple et efficace pour améliorer la circulation autour du foie !

Activité physique régulière :

Choisir une activité physique régulière, même modérée, contribue également à la santé du foie. Lorsque vous bougez, vous favorisez la circulation sanguine, l’oxygénation des tissus et l’élimination des toxines par la transpiration. Le mouvement permet aussi de libérer les tensions accumulées et de stimuler le métabolisme. Il a également pour effet de prévenir la stagnation des graisses dans le foie, un facteur de risque pour la stéatose hépatique.

Que ce soit le yoga, la marche rapide, la danse ou même un sport plus intense, l’important est de bouger régulièrement pour soutenir à la fois votre corps et votre esprit. Un foie actif est un foie en meilleure santé !

Le monde végétal au service du foie et de la vésicule biliaire :

Pour prendre soin de votre foie au quotidien, de nombreux suppléments naturels existent ! Ils pourront l’aider à mieux fonctionner, en particulier lorsque celui-ci est surchargé. Parmi les plus efficaces, on trouve des herbes, des épices et des nutriments qui ont fait leurs preuves pour soutenir la détoxification et protéger cet organe essentiel.

Par exemple, le romarin, le gingembre, et le curcuma sont d’excellents soutiens pour le foie. Non seulement ils apportent des antioxydants, mais ils stimulent également les fonctions digestives et hépato protectrices. Quant aux choux et aux autres crucifères, ils sont riches en composés soufrés, essentiels à la deuxième phase de la détoxification hépatique. Les légumes verts, quant à eux, sont une bonne source de chlorophylle qui aide à nettoyer l’intestin, soutenant indirectement le foie.

Voici quelques plantes particulièrement intéressantes pour soutenir la fonction hépatique :

  • Le pissenlit qui, en plus de son action sur le foie soutient l’élimination rénale et agit comme un prébiotique, favorisant la santé intestinale. C’est une plante douce mais très efficace !
  • L’artichaut par sa richesse en cynarine, favorise la production de bile, aidant ainsi à une détoxification plus rapide. Il est idéal pour soutenir la digestion des graisses et le processus de détox.
  • Le chardon-Marie est riche en silymarine, un puissant antioxydant qui protège les cellules hépatiques. Il aide également à réduire la résistance à l’insuline ce qui en fait un allié important pour ceux qui souffrent de syndrome métabolique.
  • En plus de ses propriétés antioxydantes, le romarin aide à réguler les graisses sanguines et favorise la santé cardiovasculaire en équilibrant le profil lipidique.
  • Enfin, et sans être exhaustive, je tenais à vous parler d’une plante adaptogène unique, le schisandra. Celle-ci a une action directe sur le foie, notamment en cas de foie gras. Elle aide aussi à améliorer la résistance au stress, ce qui est important pour la santé du foie car le stress peut perturber les fonctions digestives et la détoxification. Cette plante a également fait ses preuves dans les troubles liés au syndrome métabolique.

La micronutrition : des antioxydants pour protéger le foie

En plus des plantes, certains nutriments sont particulièrement efficaces pour soutenir la détoxification et protéger le foie contre les agressions extérieures :

  • L’acide R-alpha-lipoïque est un antioxydant exceptionnel par sa capacité à fonctionner dans les milieux aqueux (comme le sang) et adipeux (les graisses). Cela le rend très efficace pour neutraliser les radicaux libres-ces petites molécules qui peuvent endommager nos cellules-et protéger le foie.
  • La N-acétylcystéine est un précurseur du glutathion, l’antioxydant maître du foie. En l’absence de glutathion, les cellules hépatiques deviennent vulnérables aux agressions. Ce nutriment est si puissant qu’il est utilisé dans les hôpitaux pour traiter les intoxications au paracétamol.
  • La superoxyde dismutase (SOD), naturellement présente dans le jus de melon est une enzyme qui soutient la phase 2 de la détoxification. Elle réduit le stress oxydatif et combat la fatigue, qu’elle soit physique ou mentale. En plus d’avoir une action bénéfique sur le foie, c’est tout le corps qui en tire profit !
  • L’hespéridine est un flavonoïde qui aide à éliminer les graisses, notamment le cholestérol en excès. En soutenant le foie dans la gestion des graisses elle contribue également à maintenir un bon équilibre lipidique dans le corps.
  • Riche en soufre, le MSM (méthylsulfonylméthane) possède des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. Il aide le foie à produire les enzymes nécessaires à la détoxification, notamment contre les substances toxiques comme les pesticides. Le MSM joue un rôle essentiel dans le fonctionnement du foie.

Sans oublier les essentiels :

  • Le duo sélénium et zinc est indispensable pour la protection du foie. Le sélénium agit comme un bouclier contre le stress oxydatif et peut même prévenir certains cancers hépatiques. Le zinc aide à la détoxification de l’alcool et des métaux lourds.
  • Enfin, la choline est un nutriment essentiel pour prévenir la stéatose hépatique (le “foie gras”) en aidant à réguler le cholestérol. La choline soutient aussi la fonction cérébrale et aide à éliminer les graisses du foie, ce qui est important pour éviter les problèmes liés à un excès de cholestérol.

Une petite cure détox ?

Si vous souhaitez soutenir votre foie de manière efficace, une cure détox peut être une excellente option, à condition de la réaliser au bon moment et de manière adaptée. Les périodes idéales pour une cure de détoxification coïncident souvent avec les changements de saison, comme le printemps ou l’automne. Profitez de ces transitions comme des moments privilégiés pour aider votre organisme à se régénérer et à s’adapter aux nouvelles conditions environnementales.

Quelques conseils pour réussir sa détox :

Une cure de détox peut durer entre 7 et 21 jours, selon vos besoins et votre état de santé. Pour une première expérience, une durée de 7 à 10 jours est souvent suffisante pour ressentir des bienfaits sans perturber l’équilibre général de votre organisme. Pendant cette période, misez sur une alimentation légère et riche en végétaux (fruits, légumes, herbes fraîches), tout en évitant les aliments transformés, l’alcool, le café et les sucres raffinés. Cela permet de réduire la charge sur votre foie et de stimuler ses fonctions naturelles.

Adoptez des habitudes saines d’hygiène de vie :

Hydratez-vous convenablement et intégrez des tisanes dépuratives à base de plantes. On pensera au pissenlit, au chardon-Marie ou au romarin en association avec de la menthe, par exemple. Ces plantes soutiennent les fonctions du foie et des reins, optimisant ainsi l’élimination des toxines. Pratiquez également une activité physique modérée, comme la marche ou le yoga. Cela stimulera la circulation et favorisera l’évacuation des déchets.

En complément, adoptez des habitudes simples comme l’utilisation d’une bouillotte chaude sur le foie le soir ou la respiration abdominale pour activer et détendre cet organe-clé.

Enfin, n’oubliez pas d’écouter votre corps ! Si vous ressentez une fatigue excessive ou d’autres inconforts, adaptez la durée ou l’intensité de votre cure en conséquence. Une cure détox bien menée doit toujours respecter vos besoins et vos limites pour offrir des résultats durables et harmonieux.

Un accompagnement individualisé pour une détox en toute sécurité !

N’hésitez pas à vous faire accompagner par un.e professionnel.le comme un.e naturopathe ou un.e praticien.ne expérimenté.e.

Il/elle vous guidera :

  • dans le choix des plantes,
  • des aliments
  • des pratiques qui vous conviennent le mieux.

Il/elle pourra identifier les éventuelles contre-indications et ajuster le programme à votre état de santé.

Avec un accompagnement sur mesure, vous maximisez les bienfaits de votre cure tout en évitant les erreurs qui pourraient surcharger inutilement votre organisme. Après tout, prendre soin de soi, c’est aussi savoir demander de l’aide pour avancer en toute sérénité !

Pour conclure

J’espère que cet article vous a permis de comprendre à quel point prendre soin de son foie est essentiel pour maintenir une santé optimale et durable. Le foie, cet organe extraordinaire et souvent sous-estimé, est au cœur de nombreux processus vitaux :

  • il détoxifie notre corps,
  • régule notre énergie,
  • stocke des nutriments essentiels,
  • et influence même notre bien-être émotionnel et hormonal.

Nous avons vu que le foie peut être fragilisé par différents facteurs comme :

  • une alimentation déséquilibrée,
  • l’alcool,
  • les toxines,
  • le stress
  • ou encore certaines pathologies.

Il est donc primordial d’être attentif aux signaux qu’il envoie :

  • problèmes digestifs,
  • baisse d’énergie,
  • troubles de l’humeur
  • ou troubles de la peau…

Ces symptômes sont souvent des indices qu’il est temps d’agir et de soutenir votre foie.

Pour cela, adoptez des gestes simples mais efficaces :

  • une alimentation riche en antioxydants et en légumes colorés,
  • des herbes et épices bénéfiques,
  • une hydratation adéquate,
  • des pratiques comme le yoga
  • ou l’utilisation d’une bouillotte.

En complément, des complexes naturels riches en antioxydants peuvent également jouer un rôle important, notamment lors des changements de saison ou en cas de surcharge hépatique chronique.

Il est toujours recommandé de faire appel à un.e naturopathe compétent.e pour un bilan personnalisé qui vous aidera à mettre en place une hygiène de vie adaptée à votre situation. N’oubliez pas non plus de consulter un médecin si vous avez des antécédents familiaux ou des troubles persistants.

Votre foie vous remerciera pour ces soins attentifs, et votre corps tout entier en ressentira les bienfaits !

Maeva Mène Naturopathe

Maeva Mène Naturopathe

Naturopathe certifiée OMNES

Formatrice et conférencière

Coaching et supervision pour naturopathes et étudiants en naturopathie

www.mae-naturae.fr

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