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Comprendre et résoudre ses troubles digestifs

troubles digestifs

En faites-vous partie ?

Colites, ballonnements, constipation, diarrhée, intolérances, allergies… Plus d’1 Français sur 2 souffre d’un ou plusieurs troubles digestifs et 1 sur 3 fait face à des intolérances alimentaires. 

En cause, l’alimentation moderne principalement, avec ses aliments industriels, ses  additifs, ses pesticides, voire ses OGM… Mais pas seulement ! Le stress et même la manière de manger ont toute leur importance. C’est ce que vous allez découvrir dans cet article !

Pourquoi votre corps réagit mal à certains aliments ?

Le système immunitaire est un système extrêmement complexe. Il est nécessaire d’en comprendre quelques rouages si vous souhaitez apprivoiser vos allergies et intolérances ! 

Digestion et allergies

Lorsqu’un agent extérieur pénètre dans l’organisme, des cellules immunitaires fabriquent des anticorps. Ces derniers varient en fonction des éléments avec lesquels le système immunitaire entre en contact.

En fait, il existe plusieurs types d’allergies, relatives à ces différents types d’anticorps :   

👉 Les allergies de type 1 mettent en jeu les immunoglobulines E (IgE). Ce sont les mêmes qui réagissent au pollen, poils de chat, au venin d’abeille, aux arachides… La réaction est immédiate !

👉 Les allergies de type 3 sont moins violentes mais plus sournoises. Elles passent par les immunoglobulines G (IgG) et peuvent mettre jusqu’à 48 heures pour s’exprimer !

Les allergologues traitent principalement les allergies de type 1. Les allergies de type 3 sont plus difficiles à diagnostiquer et à traiter par médicaments. 

NB : L’allergie de type 2 est une allergie très rare qui provoque une modification au niveau des cellules sanguines.

Digestion et intolérances

Pour compléter ce tableau, il existe aussi différents types d’intolérances :

👉 Les intolérances immunitaires, liées aux protéines, comme par exemple la caséine ou les bêta- lactoglobulines du lait ou encore le gluten du blé.

  • Le cas du lait et de ses dérivés : Certaines personnes sont sensibles au lait en raison d’une intolérance au lactose, liée à un défaut de fabrication de lactase, l’enzyme qui digère le lactose. C’est un phénomène physiologique qui apparaît chez l’adulte. Celui- ci, en tant que mammifère, n’a plus besoin de consommer du lait après sevrage. D’autres personnes tolèrent mal les fromages vieillis à pâte dure en raison de leur teneur en tyramine ou en histamine.
  • Le cas du gluten : Saviez-vous que les espèces actuelles de blé, à force de sélections artificielles, comportent 42 chromosomes alors que les espèces ancestrales n’en n’avaient que 14 ? Elles sont devenues très complexes et leur gluten s’est également modifié… et démocratisé ! Le gluten est un mélange complexe de centaines de protéines, dont les deux principales sont la gliadine et la gluténine. Or, la gliadine du gluten déclenche la libération de zonuline. Cette protéine est impliquée dans l’ouverture des jonctions serrées (nous y reviendrons !). En cas de surproduction de zonuline, les jonctions serrées ne sont plus capables de jouer leur rôle de filtre sélectif. Elles laissent alors passer de grosses molécules, toxines et bactéries dans notre organisme ! Ces molécules viennent exciter le système immunitaire : pour se défendre, il génère de l’inflammation qui peut vite devenir chronique.

👉 Les intolérances enzymatiques, liées aux sucres complexes. On y retrouve les fructo-oligosaccharides (FOS) des lentilles ou des topinambours, par exemple, qui portent bien leur surnom de “petits flûtistes” !

  • Le cas des FODMAPs : L’acronyme FODMAP signifie « Fermentable by colonic bacteria Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides And Polyols », autrement dit, en français : « oligosaccharides, disaccharides, monosaccharides et polyols fermentescibles par la flore intestinale ». Tout un programme ! Les FODMAPs sont parfois assimilés à des fibres. Il ne sont pas tout à fait (ou pas du tout) digérés dans l’intestin grêle et transitent donc jusqu’au côlon, entraînant une fermentation ou une putréfaction, d’où la production de gaz.

👉 Les intolérances mécaniques, liées aux fibres insolubles. Les fibres sont présentes dans les céréales complètes ou certains légumes comme les poireaux. Ce sont des celluloses, c’est-à- dire des polysaccharides. Leur structure particulière rend ces fibres assez dures pour irriter l’intestin, créant colites et ballonnements.

En cas d’hypersensibilité digestive ou d’intolérances, quelques symptômes digestifs peuvent alerter : colites, ballonnements, selles plutôt molles, parfois constipation. Mais pas seulement ! Des symptômes peuvent apparaître à distance de l’intestin :

Peau : eczéma, psoriasis, acné, dartres, prurit…

Muqueuses ORL : écoulement nasal chronique, mal de gorge récurrent, sinusites, polypes, otites séreuses, asthme, bronchites chroniques…

Fragilités infectieuses : rhinites, bronchites, infections urinaires répétées…

Douleurs variées : douleurs migrantes, migraines chroniques, douleurs rhumatismales, tendinites chroniques…

Certaines maladies : maladies auto-immunes (polyarthrites, thyroïdites, rectocolites, lupus…), maladies neuro-immunitaires (autisme, Parkinson, dépressions, certains troubles du comportement…), fibromyalgie et syndrome de fatigue chronique, maladies chroniques…

Si “tout vient de l’intestin”, alors il faut en prendre soin !

Pour prendre soin de son intestin, savoir quoi manger, c’est bien, mais savoir comment manger, c’est encore mieux ! En effet, il est fondamental de respecter toutes les étapes de la digestion. En effet votre intestin  sera le réceptacle de tout ce qui a été digéré en amont !

1. Ce qui se passe dans votre bouche

Bien mâcher est primordial (Petite vidéo sur la mastication ici : Pourquoi “mastiquer” c’est la santé ? ). Cela permet de réduire les aliments en purée de manière à ce que nos sécrétions digestives puissent les préparer à l’assimilation (étymologiquement, assimiler = rendre semblable à soi-même). Les aliments sont alors bien insalivés. De plus, leur texture de purée permet de ne pas surcharger l’estomac (il a déjà tant à faire !).

Laissez votre salive faire des merveilles !

La salive a une action antibactérienne. Sa richesse en bicarbonates permet de tamponner l’acidité gastrique. Elle contient de nombreuses enzymes digestives (amylase, lipase…) qui permettent de digérer les amidons et de commencer la digestion des graisses. Enfin, elle “allume” nos papilles gustatives, nous permettant de reconnaître le goût des aliments (faites le test avec un peu de sucre sur votre langue sèche, vous ne sentirez pas grand-chose !). Elle permet une analyse gustative et somesthésique du bol alimentaire. Le cerveau sait alors quels produits de digestion commander et en quelle quantité ! Sans prendre le temps de mâcher, nous passons à côté de tout cela !

💡 Pour bien saliver, il faut manger dans le calme. Le système nerveux autonome comprend deux systèmes antagonistes qui ne peuvent absolument pas fonctionner en même temps : le système de stress (l’orthosympathique) et le système de régénération (le parasympathique). Si le premier nous permet de passer à l’action lors d’une mise en danger réelle ou virtuelle (ah, le stress !), le second nous permet de bien dormir, de cicatriser / se réparer et… de digérer ! C’est pour cette raison que votre bouche sèche quand vous avez le trac : le stress inhibe la digestion et toutes les sécrétions du système digestif. Si vous vous sentez stressé, contrarié ou dans l’urgence avant de manger, assurez- vous de prendre le temps de respirer et de vous relaxer avant de commencer votre repas !

2. Votre estomac se plie en quatre pour vous !

La digestion au niveau de l’estomac a aussi toute son importance. L’estomac est un organe très musclé qui accumule, broie, malaxe, dissout, liquéfie le bol alimentaire. Il libère des sucs gastriques qui permettront d’assimiler les protéines (pour la structure et le bon fonctionnement de l’organisme et du cerveau), le fer, la vitamine B12… L’acide chlorhydrique qu’il sécrète est capable de liquéfier les morceaux de viande et même les petits os ! Il produit aussi des hormones pour avertir l’intestin de la composition du chyme (bol) alimentaire et de son arrivage imminent, ainsi que la gastrine, qui permet de renouveler les cellules de la muqueuse de l’estomac et de l’intestin.

L’estomac n’absorbe pas les nutriments : il prépare le travail pour l’intestin grêle.

Bien souvent, il est obligé de faire en plus le travail que les dents ont bâclé et doit se passer de l’action de la salive si nous n’avons pas suffisamment mâché. Dévoué, comme chacun de nos organes, il manifeste généralement son surmenage après un certain temps, par de l’acidité ou des lourdeurs digestives !

⚠️ L’estomac souffre beaucoup du stress et de ce qui, émotionnellement, n’est pas digéré. S’il nous brûle ou provoque des reflux, c’est souvent parce qu’il est surchargé ou fatigué et qu’il manque d’acidité. Vous avez bien lu ! L’hypochlorhydrie gastrique va ralentir la digestion ; les aliments stagnent et cette stagnation fait refouler le bol alimentaire dans l’œsophage. Or, l’œsophage n’est absolument pas prévu pour recevoir les sucs de l’estomac, qui seront toujours trop acides pour lui. Les IPP (médicaments empêchant la sécrétion d’acides par l’estomac) souvent proposés contre les remontées acides inhibent à leur tour la sécrétion d’acide chlorhydrique par l’estomac pour soulager le symptôme et perturbent grandement la digestion car ils ne font qu’amplifier le manque d’acidité gastrique en cause et ceci est la cause de nombreux problèmes digestifs !! 

3. Notre usine de détoxication : le foie

Le rôle émulsifiant de la bile (mélange les substances aqueuses et les substances grasses comme une vinaigrette) est connu depuis la nuit des temps (on fabriquait jadis du savon avec le fiel des animaux) mais ses propriétés couvrent en fait un éventail beaucoup plus étendu.

Fonctions de la bile :

  • Assimilation des graisses, des vitamines liposolubles A, D, E et K, des caroténoïdes, de la CoQ10…
  • Régulation de l’appétit, de l’insuline et de la prise de poids,
  • Stockage du sucre, du fer, de la vitamine A…
  • Détoxification et élimination des composés toxiques,
  • Équilibre du métabolisme des lipides, du cholestérol…
  • Modulation de l’immunité et de la fonction barrière intestinale
  • Interaction permanente entre la bile et le microbiote. La communication entre ces deux éléments permet entre autres d’empêcher la croissance de bactéries opportunistes et pathogènes en provenance de la respiration et de la digestion. En clair, les acides biliaires participent à l’équilibre du microbiote intestinal !

Santé du foie et santé globale

La santé hépatique est indissociable d’une bonne santé générale. Le foie est l’organe le plus volumineux du corps (après la peau) et doit assurer des centaines de fonctions. En naturopathie, il est l’émonctoire principal. C’est une énorme usine qui filtre sans relâche et en toute discrétion le sang provenant des intestins. Quand des hémorroïdes apparaissent, c’est qu’il est engorgé. Les cellules immunitaires du foie s’affairent jours et nuits pour respectivement assimiler et détoxifier l’organisme tout entier. La qualité de votre sommeil est très importante pour lui !

Notre foie vous protège des substances indésirables issues de l’environnement ou du milieu intérieur. Lorsqu’il ne suffit plus à sa tâche, il envoie les différents déchets et intrus vers les autres portes de sortie de l’organisme, qui vont éliminer, par les urines, les selles, les sécrétions de la langue, de la sphère ORL et pulmonaire, les sécrétions génitales, les éruptions cutanées diverses… Ces émonctoires sont des soupapes qui travaillent avec une grande solidarité, mais ça, c’est une autre histoire !

4. Notre usine à enzymes : le pancréas

Quant au pancréas, il a une double casquette : celle de réguler la glycémie et l’autre de fournir au système digestif les enzymes nécessaires à une bonne digestion. Le pancréas est une usine à enzymes, ces “ouvrières de la vie”. Celles-ci permettent l’ensemble des réactions biochimiques qui se produisent dans le corps des milliards de fois par seconde. Elles permettent aussi bien la destruction comme la construction des milliers de molécules du monde vivant.

⚠️ Les modes de cuisson ont une forte influence sur les aliments et sur votre digestion. Les protéines, par exemple, peuvent être méconnaissables après un séjour au micro-ondes ! Les protéases (enzymes produites par le pancréas qui digèrent les protéines) ne savent alors plus les reconnaître ni les dégrader en produits plus simples. 

⚠️  Si le foie est surchargé et qu’il ne produit pas suffisamment de bile, ce sont les lipases (produits par le pancréas, enzymes qui décomposent les lipides) qui vont être embêtées : comme les lipides ne sont pas émulsionnés, elles n’y ont pas accès car elles-mêmes baignent dans un milieu aqueux.

Le pancréas est donc un organe discret qu’on connaît peu dans sa partie exocrine (digestive).
Et pourtant, son affaiblissement peut avoir diverses conséquences :

  • La mauvaise digestion des nutriments, alors incapables de passer la paroi intestinale,
  • Des selles grasses qui s’accompagnent généralement de douleurs abdominales,
  • Des ballonnements et des flatulences qui correspondent généralement à des glucides mal digérés,
  • Une mauvaise dégradation des bactéries pathogènes et parasites, favorisant la dysbiose intestinale,
  • Un déséquilibre immunitaire lié à la carence en protéines…

5. Connaissez-vous bien votre intestin ?

La peau a une surface de 2 m². Savez-vous quelle est la surface de votre intestin déplié ? 150 fois plus ! Soit 300 m² de surface d’échange entre l’extérieur et l’intérieur de l’organisme.

Ceci est dû aux petites bordures en brosse au sommet des entérocytes, les cellules de l’intestin. Ces villosités sont équipées d’éléments contractiles qui vont aller au-devant des nutriments indispensables au bon fonctionnement de notre organisme, par un phénomène de succion.

C’est un véritable tapis vivant qui choisit, aspire ou délaisse les nutriments en fonction des directives du grand intendant, le système nerveux autonome. Notre intelligence intérieure connaît l’état des stocks et peut déjà faire des sélections.

Les cellules intestinales sont soudées entre elles par des rivets solides qu’on appelle les “jonctions serrées”.

Malheureusement, cette fine couche cellulaire est assez fragile. Dans certaines conditions, les cellules intestinales sont agressées et les jonctions serrées contraintes de s’ouvrir : c’est l’hyperperméabilité intestinale (HPI). La barrière se fissure et des visiteurs indésirables (bactéries, antigènes, toxines, débris de nourriture imparfaitement digérée, etc.) profitent de la brèche pour envahir notre organisme. Ils vont pouvoir passer dans le sang et entraîner une réaction du système immunitaire : une inflammation qui, si elle devient chronique, pourra s’exprimer à distance du système digestif.

La première partie de l’intestin s’appelle le duodénum. Il ne mesure que 12 cm mais ces 12 cm ont une importance vitale ! C’est ici que va se faire l’essentiel de l’assimilation. C’est aussi lui qui régule les sécrétions et la motricité gastrique. Il reçoit chaque jour plus de 2 litres de sucs pancréatiques, mais aussi la bile, indispensable à l’assimilation des lipides.

6. Le côlon, organe habité !

La fin de ce voyage digestif nous amène dans le côlon, où le bol alimentaire a été essoré de ses nutriments, chargé de débris de muqueuse intestinale, coloré par les pigments biliaires.

Il y passera une douzaine d’heures, dans une obscurité grouillante de bactéries, levures et autres micro- organismes saprophytes, pour notre plus grand bonheur ! Pour reprendre les termes de Clara Naudi, médecin et auteur, “Notre intestin, comme celui de tous les animaux, depuis les sangliers jusqu’aux libellules ou aux vers de terre, n’est pour ces microbes qu’une extension de leur habitat naturel que sont les sols et sous-sols, où ils participent aux tâches de décomposition, de fabrication de l’humus, de “détricotage de la matière“.” 

💡 Saviez-vous que le Candida Albicans, par exemple, fait partie de notre écosystème naturel mais prolifère pour digérer lorsqu’il reste des déchets que l’organisme lui-même n’a pas pu digérer ? En cas de candidose, l’idée est de retrouver un équilibre émotionnel et digestif qui n’incite plus le candida à rester en quantités aussi importantes…

Nous sommes plus bactériens qu’humains : nous avons 10 fois plus de bactéries dans notre intestin que de cellules dans tout notre corps. 1 g du contenu de notre gros intestin en contient l’équivalent de 150 fois la population humaine mondiale ! Ces bactéries ont un rôle essentiel : elles terminent la digestion des aliments, participent directement à notre immunité, et certaines nous permettent de fabriquer des substances essentielles, dont la vitamine K, sans laquelle nous mourrions d’hémorragies dès notre plus jeune âge. Elles cohabitent dans des équilibres écologiques mouvants, perturbées par la prise d’antibiotiques, par une alimentation déséquilibrée ou encore des difficultés émotionnelles… Ces différents équilibres (ou déséquilibres) sont autant de voies possibles pour un état d’équilibre, de défense, d’intolérance, d’allergie, d’inflammation ou de faiblesse immunitaire…

Que retenir ?

L’intestin est une frontière intelligente entre notre environnement et notre milieu intérieur. Il mobilise à lui seul deux tiers des cellules immunitaires de l’organisme. Ce deuxième cerveau (premier ?) de cent millions de neurones veille en permanence à son fonctionnement, envoie plus de message à notre cerveau qu’il n’en reçoit et permet de prendre sur lui, sous forme de spasmes et de ballonnements, les angoisses diverses qui nous affectent.

Alors quand notre tube digestif se rappelle à notre souvenir par de l’acidité d’estomac, des spasmes, des intolérances, de l’inconfort intestinal, des troubles du transit… nous pouvons nous rappeler son très haut degré d’expertise et nous poser la question :

Que puis-je faire pour l’aider à me servir encore mieux ?

Quelques pistes pour pacifier les relations avec votre intestin :

  • Diminuer les sources de stress et s’offrir des moments de détente (respiration, relaxation, méditation, marche, bain chaud…).
  • Adopter une alimentation hypotoxique et, si vous avez des signes d’intolérance, supprimer un à un des aliments sensibles (gluten, laitages de vache, FODMAPs…) pendant quelques jours à quelques semaines avant de les réintroduire, et observer.
  • Combler les carences (protéines, vitamine D, fer, zinc, magnésium, oméga-3…) avec une alimentation équilibrée et   des compléments de qualité si nécessaire.
  • Consommer des aliments lactofermentés ou faire des cures de probiotiques / prébiotiques.
  • Au besoin, consultez un naturopathe pour vous accompagner dans ces questions de nutrition personnalisée et pour prendre en compte d’autres facteurs d’hygiène de vie pouvant jouer un rôle sur vos troubles digestifs.

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Maeva Mène Naturopathe

Maeva Mène Naturopathe

Naturopathe certifiée OMNES

Formatrice et conférencière

Coaching et supervision pour naturopathes et étudiants en naturopathie

www.mae-naturae.fr

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